Comment le yoga aérien est il arrivé à Caen ?

Il y a une dizaine d’années, Justine découvre le yoga aérien lors d’une formation professionnelle en tissu aérien, cerceau, harnais..etc à la Baule menée par Ana PRADA, originaire du Costa Rica et elle même issue du cirque. Ana PRADA avait développé ce style de yoga aérien pour les circassiens, comme pratique d’entretien du corps et de l’esprit.
Après plusieurs années de pratique et une formation en yoga vinyasa, Justine décide de créer et de développer son approche du yoga aérien à Caen dans le Calvados en Normandie. Elle propose ainsi des séances sur plusieurs lieux depuis septembre 2015.

 

Les spécificités du yoga aérien

Le yoga aérien allie la pratique d’asanas traditionnels (postures de yoga) avec un ancrage fort au sol, à un hamac de tissu qui permet de se libérer de la pesanteur terrestre, de se libérer d’un poids, de s’envoler, de s’élever… Le hamac sert de support et permet aux pratiquants d’aller a leur rythme et en respectant leur potentiel, progressivement dans l’étirement et l’engagement musculaire. Il s’adapte au corps et vous soutient, vous accompagne avec confort dans vos mouvements.
L’autre spécificité est l’inversion, effectivement les postures inversées où la tête est plus basse que le cœur sont courantes dans une pratique de yoga aérien, plus que dans celle d’un yoga traditionnel. Enfin, un atout majeur de l’utilisation du tissu est la réduction de la pression sur les articulations comme les genoux et les cervicales, plus sollicitées dans d’ autres types de pratiques.

Bienfaits du yoga aérien

Les bénéfices des inversions du yoga aérien sont nombreux et intenses! Cela améliore la circulation sanguine car on inverse le placement du corps (la tête en bas et les pieds en haut) ce qui inverse la circulation sanguine et celle de la lymphe. Adieu la sensation de jambes lourdes!
Elles régulent et optimisent le fonctionnement des organes internes et des glandes endocrines. Celles situées au niveau de la tête et du haut du buste, sont stimulées et permettent un meilleur fonctionnement du système immunitaire et hormonal.
Ces postures sont énergisantes et réparatrices car le système nerveux et le cœur sont apaisés car mieux irrigués. On voit une baisse de la tension artérielle et un apaisement global du au système parasympathique.
Au niveau de la boite crânienne et de la moelle épinière, il y a une meilleure circulation du liquide cérébro-spinal (constitué à 99% d’eau) ce qui permet une meilleure évacuation des toxines, des déchets et améliore le transport des hormones comme la mélatonine , des anticorps et neurotransmetteurs comme l’endorphine. (source: anatomie pour le mouvement de Ray Long aux éditions la plage)
Un étirement naturel des muscles du dos s’opère, on libère des tensions musculaires, les vertèbres se remettent en place sans contraintes, on grandit !
Pour finir, la sensation d’apesanteur doublé au réconfort apporté par le contact du tissu permet un véritable détachement pour s’établir en soi même.

Nourrir son enfant intérieur

Après avoir apprivoisé le hamac, place à des sensations étonnantes, à des réminiscences de, quand enfant, nous grimpions aux arbres et nous pendions la tête en bas… le confinement, le balancement rythmé du hamac et la sensation de flottement, nous renvoi directement au ventre maternel et nous connecte à notre enfant intérieur.
Comme nous le rappelle Patanjali dans «le yoga sutra». Chacun cherche le moyen de s’adapter à chaque instant, sans cesse différent. Il y a 2000 ans déjà, Patañjali nous livrait toutes les clés de la culture de connaissance de soi. Méditer signifie être profondément attentif à ce qui est dans l’instant. Ainsi entraîné à une attitude de vigilance depuis le plus jeune âge, nous cultiverons le soin de soi et donc tout naturellement le soin de tout ce qui nous entoure, car nous naissons avec une propension naturelle à l’empathie et à l’altruisme. Il est essentiel de préserver et de développer cette disposition à un moment où l’être humain est encore très proche de cette nature profonde et, devenu adulte, de s’autoriser à faire appel à cet Enfant intérieur source de notre être profond.